• Apocalypse Transferts

     

    Apocalypse transferts

    par Fabio M. Mitchelli

     

    14/20

     

    Chroniqué via Netgalley

     

    Genre : thriller, fiction

    Publié chez : French Pulp éditions

     

    Mes avis par genre : http://cocomilady2.revolublog.com/chroniques-par-genre-p1014840

     

    Apocalypse Transfert

     

    Résumé : 

     

    Un jeu en ligne ultra violent et ultra réaliste...

    Si réaliste que lorsque certains joueurs se déconnectent de la plate-forme, ils n'assurent pas leur retour à la réalité, et continuent de tuer... Dans quel monde vivons-nous vraiment ?? Sommes-nous les acteurs de nos vies ou n'en sommes-nous que les marionnettes ?? Et dans ce cas, qui tire les fils de nos destinées ?? 

    A l'heure des réseaux sociaux, de l'hyperconnexion, des drogues de synthèse, et de l'impression des armes à feu en 3D, l'adolescence est en passe de supplanter l'adulte et de prendre le contrôle...

     

    Mon avis : 

     

    Un avis mitigé sur ce roman sur les dérives du virtuel et une jeunesse violente et décadente, sans âme.  

     

    Après une première partie un peu rébarbative et trop longue à mon goût, j'ai pu un peu plus apprécier cette lecture, même si je préfère quand on parle de choses positives plutôt que de donner de mauvaises idées à une jeunesse décadente, une génération perdue et perdante qui n'en a pas besoin...

    Dans ce livre, l'auteur nous sert l'étude d'une société en perdition, où la violence est constante parmi les jeunes noyés entre réalité et virtuel. 

     

    La qualité de la plume est là, le contenu un peu trop répétitif à mon goût, même si l'auteur se rattrape en seconde partie avec une intrigue qui bouge enfin et évolue. 

    Par contre, il faut aimer les romans défaitistes, sombres et tristes car rien dans cette histoire ne laisse percer un soupçon d'espoir. 

    C'est ce que je regrette car c'est aussi ce que je reproche aux médias : de surfer sur le sensationnel, le glauque, pour faire parler d'eux et par effet rebond, d'instaurer une ambiance de peur et de tristesse auprès de la population. 

    Là, c'est pareil. Plutôt que montrer les bonnes choses, on a droit aux pires clichés d'une jeunesse qui part en vrille totalement, engluée dans le virtuel, une violence décrédibilisée à cause de jeux vidéos hyper violents auxquels ils ont accès trop jeunes notamment. 

    De meurtres en meurtres, de règlements de compte en règlements de compte, de manipulation en manipulation, on avance dans cette histoire, à éviter pour ceux qui n'aiment pas les histoires négatives qui plombent le moral. 

     

    Un avis en demi-teinte donc, malgré une belle plume.