• Le chemin à l'envers

     

    Le chemin à l'envers

    d'Anne Feugnet

     

    18/20

     

    Le chemin à l'envers

     

     

    RESUME : 

     

    Blaise, peintre alcoolique en mal d'inspiration, se retrouve à la rue. Il marche au hasard et atterrit dans un bar de campagne.

    Un homme, Augustin, l'aborde, l'interroge sur sa vie et finit par lui proposer de l'héberger gratuitement quelque temps.

    Blaise, qui n'a rien à perdre, accepte et débarque dans un hôtel où il assiste la nuit-même à d'étranges activités nocturnes.

    Très vite, c'est l'engrenage infernal. Trafic de faux tableaux, cambriolages de châteaux, l'argent facile lui file entre les doigts.

     

    Pourtant, l'envie folle de repartir à zéro et de reconquérir le coeur de sa femme ne cesse de le ronger. Mais quitter l'univers ténébreux d'Augustin et de ses acolytes n'est pas chose facile une fois qu'on s'y est introduit...

     

     

    MON AVIS : 

     

    Quel beau roman ! Une histoire atypique mais tellement belle ! A lire !

     

    Cette histoire, totalement différente de ce que je lis habituellement, m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne. Elle raconte les aventures de Blaise, un homme alcoolique mis à la porte de chez lui par sa femme, qui n'en peut plus de la déchéance de son mari. Le hasard et la soif d'alcool le font alors rentrer dans un bar, où il va faire la rencontre d' Augustin, un homme charismatique qui l'invite dans son « hôtel ». Il y rejoint d'autres gens perdus, tout comme lui. Ceux-ci peuvent rester autant de temps qu'ils le souhaitent, à condition d'aider suivant leurs aptitudes... et celle de Blaise est la peinture, car il a fait les beaux-arts plus jeune. Commence alors une nouvelle vie, qui va le mener à faire certains choix, mais toujours dans l'idée de reconquérir un jour la femme de sa vie...

     

    Le personnage de Blaise m'a totalement conquise. Cet homme doté d'une ténacité et volonté à toute épreuve, est également un homme de valeur, foncièrement bon, sincère et charitable. Augustin est quant à lui très ambigu, mais avec un cœur en or, et j'ai adoré ce duo improbable. Tout au long du roman, qui ressemble un peu à un voyage initiatique, j'étais envahie d'un sentiment d'affection particulier pour cette belle histoire qui ne m'a déçue à aucun moment. C'est beau, c'est pur, malgré le contexte, ce qui est très étrange d'ailleurs...

     

     

    La plume d'Anne Feugnet est toujours aussi belle et elle m'a totalement emportée, cette fois. Lisez vite ce livre dans lequel vous adorerez vous plonger, tout comme moi.   

     

     

    Où vous le procurer : 

     

    Chez Rebelle Editions , au format papier, au prix de 18 euros : oh oui ! je le veux !

     

     

     

     

     

    QUI EST ANNE FEUGNET ? 

     

    Le chemin à l'envers

     

     

    « Poisson d’avril oblige, j’ai fait courir ma mère à la maternité de Rochefort-sur-Mer le 1er avril de l’année 1964, pour y naître seulement le lendemain. Je suis arrivée à La Rochelle à l’âge de 4 ans et je n’ai jamais pu quitter ma ville bien longtemps tant je m’y sens bien. Très tôt, j’ai baigné dans le monde de la littérature et de la musique grâce à mon père qui rêvait de devenir écrivain, m’a appris le piano et donné le goût de l’écriture. Dès que j’ai su mettre un mot devant l’autre, même avec des fautes partout, j’ai inventé des histoires et écrit des poèmes. J’ai vécu près d’un cimetière jusqu’à l’âge de 10 ans et mon grand plaisir était d’y donner rendez-vous aux autres enfants du quartier, les soirs d’été, pour leur raconter des histoires horribles de revenants. J’y croyais tellement moi-même que ma mère devait vérifier chaque soir si un monstre ne se cachait pas derrière les rideaux de ma chambre. Et des cauchemars qui en suivaient, j’inventais d’autres histoires encore plus terrifiantes !

    Bien plus tard, confrontée au monde réel, il m’a fallu travailler. Le destin m’a alors amené au ministère de la défense, que j’appelle parfois par dérision le finistère de la démence, où j’exerce encore aujourd’hui les fonctions peu réjouissantes de rédactrice dans un bureau contentieux. Mais les mots utilisés dans mes "mémoires" sont bien trop sinistres et encrés dans la réalité pour me satisfaire, alors dès que j’en ai terminé de mes journées d’esclave moderne, je m’évade dans les méandres de mon imagination fertile.

    "La Face Cachée des Dômes" est mon second roman, le premier appartenant au genre "roman d’aventure", avec pour seule connotation surnaturelle les prémonitions du héros.

     

    Je travaille actuellement à l’écriture d’un troisième livre, également d’anticipation. »

     

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