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Aztèques T1 - Harem
Aztèques T1 – Harem
par Eric Costa
Genre : historique, aventure
Publié chez : auto-édition
17/20
Résumé :
Huaxca, dans les temps turbulents précédant la chute du légendaire empire aztèque. Fille de chef de village porteuse de grandes espérances, Ameyal vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturée pour être vendue comme esclave dans une cité aztèque, elle se retrouve prisonnière d’un harem régi par la peur, l’oppression et les intrigues, dans lequel l’attend une fin déchirante et inéluctable. Poussée par sa soif de justice et l’amour qu’elle porte à son peuple, la fille de l’aigle devra déjouer les pièges tendus sur sa route et affronter ses plus grandes peurs. Ses tentatives désespérées lui permettront-elles de sauver ce qui lui tient le plus à coeur ?
Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d’une civilisation aussi fascinante qu’effrayante.
Mon avis :
Une fresque historique passionnante où l’aventure est au rendez-vous.
Plongée au coeur de l’empire Aztèque. Tout débute par la destruction d’un village paisible où Ameyal, la fille du chef, était vouée à devenir prêtresse. Capturée avec d’autres de son clan, la jeune fille est emmenée dans la cité aztèque de ces envahisseurs sanguinaires pour y être vendue.
Elle devient ainsi esclave du harem où elle n’aura de cesse de monter les échelons par tous les moyens possibles afin de venger les siens et retrouver sa liberté…
Au début, j’ai eu du mal à me projeter en pays aztèque, tant les usages et les scènes du harem me rappelaient ceux d’Afrique (ils ont en effet beaucoup de similitudes) . J’avais une désagréable impression de déja-vu et déjà lu, mais au fur et à mesure de ma lecture et grâce aux recherches poussées de l’auteur, la distinction s’est faite bien plus nettement. J’ai apprécié que les détails abondent pour nous imprégner toujours plus de ce peuple et de ses traditions. J’ai d’ailleurs découvert que eux-ci possédaient également des harems, notamment Moctézuma, chose que je ne savais pas jusqu’alors.
Ce premier tome nous invite à suivre les aventures d’Ameyal, une fille de chef devenue orpheline et vendue comme esclave de l’extérieur dans le palais du maître de la pyramide.
Rebelle dans l’âme et un peu écervelée au début, la belle adolescente aux yeux verts ne tient pas en place, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle passe son temps à essayer de s’échapper et nouer des alliances pour tenter de fuir sa condition.
Mais malgré les échecs, l’adversité et les punitions barbares, rien ne pourra lui faire abandonner son but et rien ne l’arrêtera pour y parvenir.
Son courage, sa témérité, amplifiés par sa haine de ceux qui ont exterminé son peuple et un profond sentiment de culpabilité, lui permettront de surmonter tous les obstacles. Et c’est à la dure que sa personnalité, son corps et son plan se forgeront petit à petit.
Dans sa tête elle n’aura plus qu’un seul but : se hisser au statut de favorite en se faisant remarquer par le maître, ce guerrier violent et terrifiant à la moitié du visage barrée par une horrible cicatrice…
Grâce à un contenu historique dense subtilement mêlé à de l’action et des rebondissements réguliers, le tout sublimé par une plume bien maîtrisée, l’auteur a su me tenir en haleine jusqu’au bout, et pas que du premier tome car à peine ma lecture terminée, je n’ai pu résister à enchaîner avec les suivants...