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La Forêt Sauvage
La Forêt Sauvage
par Negan Stram
Genre : fantastique, horreur
Publié chez : Les éditions du Tourment
14/20
Mes autres avis par genre : http://cocomilady2.revolublog.com/chroniques-par-genre-p1014840
Mes avis thriller/horreur : http://cocomilady2.revolublog.com/thriller-polar-horreur-p968896
Mes avis de films : http://cocomilady2.revolublog.com/mes-avis-films-p909902
Résumé :
Après un mystérieux accident de voiture, Charles et Esméralda Ross et leur fille sont contraints de séjourner dans un camping situé au coeur d’une forêt dans les Alpes. Leur séjour aurait pu être merveilleux si un garçon défiguré n’avait pas semé l’horreur, si une horde de rats ne s’était pas acharnée sur un vieux monsieur ou encore si une bête ressemblant à un serpent n’avait pas dévoré tout cru l’un des employés du camping.
Bienvenue dans la Forêt Sauvage, là où la terreur chasse l’ennui…
Mon avis :
Il m’a manqué beaucoup de dosage, mais le roman est intéressant.
On suit les aventures d’une famille qui tombe en panne de voiture en pleine nuit. Totalement isolés et sans possibilité de passer un appel, ils tombent providentiellement sur l’annonce d’un camping pas loin, dans la forêt. Ils arrivent aux portes d’un magnifique manoir où ils sont accueillis après avoir accepté de répondre à plusieurs questions très étranges. Mais ils n’imaginent pas que ce coin de paradis va leur faire vivre les pires horreurs…
J’ai trouvé que l’histoire démarrait en trombe. Le sexe et l’horreur sont présents dès les premières pages, c’est cru et ça y va fort de suite, ce qui m’a plu car j’aime les romans d’horreur qui me font vraiment frissonner.
Par contre, j’ai ensuite été un peu déçue et je suis restée sur ma faim car il n’y a plus aucun moment de répit, ça part dans tous les sens. C’est une surenchère d’horreurs et de récits malsains, sans fil conducteur, jetés comme ça les uns après les autres. J’aurais apprécié plus de phases de récit pour présenter les personnages, se les approprier, avant de les voir se faire trucider.
Là, j’ai eu comme ressenti que l’auteure avait une colère enfouie tellement violente qu’elle avait du mal à la contenir et que son roman en était le déversoir. On ne nous épargne rien, du cannibalisme, aux perversions sexuelles, en passant par le harcèlement scolaire et la maltraitance contre les enfants etc. le tout avec des créatures démoniaques et fantastiques.
Il aurait fallu plus de maîtrise, de temps de pauses pour faire retomber les choses, apaiser le lecteur, avant de pouvoir à nouveau le cueillir quand il s’y attend le moins.
Je pense qu’il s’agit d’une jeune auteure qui prend ses marques. Mais son roman est prometteur et je ne doute pas qu’elle acquerra la maîtrise de ce genre avec le temps.